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| | La Noisette Magique | |
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Nocciole Cookie Bro'
Nombre de messages : 565 Age : 32 Localisation : Gard Lisez-vous les scans ? : Oui Date d'inscription : 07/08/2011
| Sujet: La Noisette Magique Ven 5 Juil - 0:13 | |
| PRELUDE
La journée s’était passée sans trop d’encombre, aucun prédateur à l’horizon, et le petit ruisseau situé tout près des hautes densités d’herbes faisait penser à un petit coin de paradis. Il s’agissait de l’endroit idéal pour s’arrêter un moment, avant de se laisser aller aux douceurs du sommeil. Le soleil allait bientôt se coucher lorsque la proie finit inévitablement par se rendre compte qu’elle était prise en chasse. Ce cerf ne pouvait en effet pas comprendre les multitudes d’erreurs qu’il avait commises depuis le moment même du réveil. Les marques de griffage d’écorces sur certains arbres, les traces de pas, les excréments… tout cela n’était pas passé inaperçu, et malheureusement pour lui les pisteurs s’étaient rapprochés dangereusement de sa position. A peine eu-t-il le temps de remarquer leur silhouette dans les hautes herbes qu’une flèche se logea directement dans son crâne, entre les deux yeux. Les deux hommes s’approchaient lentement du gibier abattu.
L’un d’eux était vêtu d’un gilet de couleur vert kaki, qu’il laissait ouvert au niveau du torse et dont il rabattait la capuche, ce qui cachait son visage. Des mèches de cheveux s’échappaient néanmoins au niveau de ses yeux, du bas de son visage et de son cou, ce qui laissait deviner qu’il portait de longs cheveux noirs. Ses yeux de couleur sombre donnaient de l’intensité à son regard, comme si son œil pouvait voir à travers la matière. Il portait également un pantalon de couleur marron, ainsi que des bottes et des gants. Il était équipé d’un arc et de quelques flèches, mais aussi de deux dagues qu’il gardait cachées contre le bas de son dos à l’aide de sa ceinture. La tenue vestimentaire du deuxième homme lui donnait l’allure d’un mendiant, pour la décrire de façon la plus optimale. Il était en effet vêtu d’une robe grise usée dont les manches étaient couvertes de trous, la ceinture verte délavée donnait un aspect vaseux à son vêtement et impossible de connaître l’état de sa capuche (qu’il ne relevait jamais). Ses cheveux courts décoiffés donnaient l’impression qu’il venait de se lever du lit. Leur couleur se trouvait quelque part entre le châtain et le roux, et l’on pouvait constater un certain reflet de gris dans ses yeux.
« - Enfin, à manger… - Hé, tu devrais peut être faire preuve de plus de… je sais pas quoi, pour ce pauvre cerf, non ? - …Comment ça ? - Ben j’sais pas, tu récites pas une formule ou un truc comme ça, en rapport avec l’esprit de la forêt ou… le dieu du soleil ? - Tu me prends pour un prêtre ? - Rah laisses tomber, j’en sais rien ! Aide moi plutôt à transporter la bestiole jusqu’au camp ! - Je l’ai pisté pendant des heures, je l’ai approché du mieux que j’ai pu avec toi dans mes pattes et maintenant tu veux que je fasse la moitié de ton boulot ? - Gnéééééé ? Mon boulot ? Tu crois que je vais m’amuser à essayer de balader un cerf de 150 kg dans la forêt, tout seul ?! A la base j’suis juste venu te donner un coup de main, j’étais partit faire la cueillette moi ! - C’est ça, j’aurais peut être dû te laisser te faire dévorer par cet ours ça m’aurait évité pas mal de problèmes. - Tu penses pas c’que tu dis ! D’accord j’ai fait fuir pas mal de gibier, j’ai attiré des loups sans faire exprès et j’ai peut être perdu une partie de ton stock de flèches en m’entraînant à l’arc, mais qui ne commet jamais d’erreur ? - Tu oublies juste de préciser que tout ça est arrivé dans un laps de temps de 24h après que je t’ai sauvé, c'est-à-dire entre hier soir et maintenant.. ! - Bon on l’emmène ce cerf ou tu comptes passer la soirée à me reprocher des trucs ? »
Quelques heures plus tard, une fois le repas fini, les deux hommes éteignirent le feu et s’endormirent dans leur tente respective.
« - Mec… ! - … ? Quoi ?! - J’flippe un peu là, j’peux venir dans ta tente ? - ?! Sors tout de suite de là ! » … | |
| | | Nocciole Cookie Bro'
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| Sujet: Re: La Noisette Magique Sam 6 Juil - 21:49 | |
| Chapitre I : La rencontre
Le lendemain matin, le soleil venait à peine de se lever et les deux compagnons avaient déjà remballés leurs affaires pour quitter les lieux. « - Mais t’es un gros malade de te lever si tôt, sérieux pourquoi tu fais ça ? On peut pas partir plus tard là ? - Etant donné qu’il est quasi-impossible d’attraper du gibier avec toi dans les parages, si on part maintenant on arrivera en ville plus tôt, on pourra donc manger avant la nuit, et je préfère ça. Pas envie de crever la dalle jusqu’à demain à cause de toi. - Hého ça va hein, t’a qu’à le dire si j’te dérange ! - Une fois arrivés à Mibhel nos routes se sépareront, fini l’escorte, puis bon vent. - Pauvre type, c’est malheureux d’être aussi renfermé sur soi même, alalala… - … »
Une bonne partie de la journée était passée lorsqu’ils arrivèrent à sortir de la forêt. Le sentier qu’ils avaient suivis continuait par delà les plaines et menait tout droit vers la ville la plus proche, Mibhel. « - Au fait, c’est quoi ton p’tit nom ? - …Croucrou. - Sérieux ?! Tu t’appelles Croucrou ?! C’est quoi ce nom pourri ? Hahahahahaha ! - Qu’est-ce que ça peut te faire comment je m’appelle ? - Ca va on discute, moi c’est Zieth. - Grand bien t’en fasse. - Tu viens d’où ? Qu’est-ce que tu foutais tout seul dans les bois ? - Je pourrais te poser la même question. - Ben justement, vu que ça t’intéresse, je suis herboriste ! J’étais venu récolter certaines plantes pour préparer des remèdes. Ca se vend à très bon prix à divers endroits, par exemple dans les villages ! Et toi t’es une sorte de chasseur solitaire c’est ça ? … - Tu vas m’ignorer pendant tout le trajet ? … »
Après avoir marchés quelques kilomètres, les deux hommes aperçurent une charrette renversée, ainsi qu’un cheval mort allongé sur le sol. Des marchandises étaient disséminées un peu partout, et quelques flèches étaient plantées dans le bois du chariot. « - Hmph, des marchands… qui ont été attaqués par des bandits. - Comment tu sais ça ?! - Tu veux que ce soit quoi d’autre ? - Euh, ben je sais pas… - Ils n’ont pourtant pas l’air d’avoir dérobés beaucoup de marchandise, pourquoi sont-ils partis les mains vides ? - Peut être que c’est des nains, et du coup ils peuvent pas transporter grand-chose ? - …On verra bien, s’ils sont toujours dans les parages on le saura de toute façon. »
Si les attaques de bandits étaient courantes dans cette zone c’était à cause de la garde de Mibhel, réputée pour n’être composée que de tire-au-flanc et de bras cassés. Les soldats ne prenaient même plus la peine d’effectuer leur ronde jusqu’à la forêt, ils étaient, pour la plupart, trop occupés à reluquer les belles filles en ville. La faute à leur supérieur, le capitaine Azzan, qui, malgré d’excellentes compétences en combat et sur le terrain, n’était en fait qu’un pochtron pas du tout apte à commander. D’après les rumeurs, cette promotion lui aurait été offerte après sa victoire face à un groupe de voyous qui avaient enlevés la fille d’une personnalité importante de Mibhel. Il les aurait vaincu à lui seul, dans leur repère, après les avoir tant bien que mal suivi à la trace. Malgré tout, l’on pouvait tout de même constater la certaine insuffisance mentale de ces voyous qui, certes avaient demandés une rançon à une personne riche, mais avaient omis l’éventualité qu’en dévoilant leur repère, qui servait de point de rendez-vous, des gardes pourraient accourir pour les arrêter et ne s’étaient donc pas préparés en conséquence. De plus, le mot « richesse », lorsque l’on se référait à Mibhel, était à prendre au sens large. En effet, cette ville était dépourvue de véritable fortune, elle n’était en réalité plus que l’ombre d’elle-même, et ce depuis qu’une certaine famille y fit son foyer il y a plusieurs années.
C’est dans l’ignorance totale, ou partielle, de ces faits que nos compagnons de route arrivèrent devant la grande porte de la ville. A l’intérieur, les rues étaient étroites et salles, des gens mendiaient un peu partout, et ces rues ressemblaient véritablement à un marché géant.
« - Sans déconner, 20 pièces pour ça ?! Mais c’est du vol ! Une fiole comme ça ça vaut 5 pièces maximum ! - S’tes pas content dégages avant qu’j’te fasse avaler tes dents ! - Hé hé ça va calmos musclor, pas la peine de s’fâcher hein ! Sérieusement c’est quoi cette ville… Hé machin ! Attends moi ! »
Ignorant l’appel de son ami, le chasseur déballait quelques affaires de son sac qu’il comptait vendre avant de chercher une auberge. « - Si tu veux mon avis, tu devrais attendre de trouver d’autres commerçants à qui vendre tes babioles mon vieux, c’est tous des saligauds ici ! - …Pour une fois je vais suivre ton avis, contentons nous de trouver une auberge pour manger et… Attends… Mais qu’est-ce que tu fous encore dans mes pattes toi ?! Je t’avais pas dit de me laisser tranquille une fois arrivés ici ? - Aller quoi, ça serait trop bête de s’arrêter en si bon chemin, c’est quoi ta prochaine destination ? J’suis sûr que j’peux t’être utile ! - Aucune chance, maintenant tu vas gentiment… » L’homme a capuche n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un cri retentit dans une ruelle. « - T’as entendu ça ? On aurait dit une fille qui criait ! Pourquoi les gens l’ignorent ?! Tu crois qu’on doit aller voir ? - Laisse tomber, c’est pas nos affaires, la garde est là pour ce genre de chose. - Hein ? Mais attends, on va quand même pas se contenter d’ignorer, si ? - Fais ce que tu veux, ça ne me regarde pas. - Hé mais t’es une flippette en fait, t’as la trouille c’est ça ? Moi qui te prenais pour un dur ! »
Sur ces paroles, Zieth s’approcha d’une ruelle sombre et vide, la nuit était presque tombée et il ne pût apercevoir que deux silhouettes. L’une était fine, et les formes de son corps laissaient présager qu’il s’agissait d’une femme. L’autre était plus grande, plus carrée, c’était un homme qui semblait tenir une bouteille à la main et qui avait vraisemblablement une épée rangée dans son fourreau. « - Hé toi là ! T’es en train d’importuner mademoiselle ?! » L’homme titubait un peu et éprouvait manifestement quelques difficultés à s’exprimer mais était tout de même parvenu à s’approcher de notre ami. « - Qu’est-ce que tu m’veux… ? - Hein, mais ? C’est quoi cette tenue ? T’es un garde ? - Ouaipe, exacte, alors zi tu veux pas te prendre mon cul dans ton pied, j’te signale de dégager tout deux suite …Euh bon… je… euh… - Yahaaa !! » Zieth profita de l’état perplexe du garde pour tenter de lui asséner un coup de poing droit sur le nez, mais ce dernier esquiva parfaitement, sans difficulté apparente, en reculant à peine sa tête de quelques centimètres. Apparemment, ce petit mouvement avait suffit à remettre les idées en place de l’homme imbibé par l’alcool, qui laissait maintenant paraître un regard vif et une expression moqueuse sur son visage. Il leva ainsi les poings et, d’un mouvement rapide et sec, frappa Zieth au visage, l’envoyant voler quelques mètres plus loin à l’extérieur de la ruelle, au milieu de l’allée principale dans laquelle il se trouvait tantôt. C’est difficilement qu’il réussit l’exploit de se relever, le nez cassé et la bouche en sang, visiblement sonné par ce coup. « - Déguerpis, la prochaine fois ce ne sera plus un avertissement. » Dit le garde d’un ton sévère mais calme.
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| | | Nocciole Cookie Bro'
Nombre de messages : 565 Age : 32 Localisation : Gard Lisez-vous les scans ? : Oui Date d'inscription : 07/08/2011
| Sujet: Re: La Noisette Magique Mar 9 Juil - 14:48 | |
| Chapitre II : Une surprise
De son côté, le chasseur continuait à explorer la ville et ne pouvait s’empêcher de constater la réelle misère dans laquelle se trouvaient les habitants. Cela faisait maintenant plus de cinq ans que ce dernier n’avait pas mis les pieds dans une ville, vivant au jour le jour et traversant les forêts et les montagnes du large Royaume d’Ouranos.
Il s’arrêta dans une auberge pour profiter de la nuit, et comptait bien retrouver son mode de vie dès le lendemain matin (il avait également complètement oublié Zieth. Après tout, ce qui pouvait arriver à ce gugus n’était pas de sa responsabilité). C’est ainsi qu’il prit une chambre et s’endormit, pour la première fois depuis longtemps, non dans un sac de couchage mais dans un vrai lit.
…
La pièce était sombre, on ne pouvait distinguer aucune lumière, le noir total. Des cris se faisaient entendre mais impossible de déterminer d’où ils provenaient. L’homme à capuche marchait, il savait qu’il devait trouver quelque chose, mais lui-même ne se souvenait plus exactement quoi. Une ombre apparue derrière lui, avec un sourire menaçant, presque malsain. Ce dernier esquiva de justesse, d’un pas sur le côté, l’épée de cette chose qui avait tentée de le couper en deux dans le sens de la longueur. « - Je t’ai enfin retrouvé… Eremes ! Laisse moi te découper… ! »
…
C’est en sursaut et trempé de sueur qu’il se réveilla au milieu de la nuit. Cet homme, d’habitude pourtant si calme, avait l’impression que son cœur allait exploser. Après avoir reprit ses esprits, il se rendit compte qu’il y avait beaucoup de grabuge dans l’auberge. On pouvait nettement entendre deux hommes, probablement éméchés, qui chantaient à vive voix des choses incompréhensibles. Le chasseur se rhabilla et descendit de sa chambre. Il devait être aux alentours de trois ou quatre heures du matin mais ce dernier savait qu’il ne pourrait pas se rendormir et avait donc décidé de s’en aller. C’est avec surprise qu’il découvrit Zieth, le bras enroulé autour de la nuque de son compère, chantant et dansant au milieu de la pièce. Les deux hommes étaient manifestement là depuis pas mal de temps car la plupart des chambres s’étaient vidées, les clients semblaient amusés par cette fête improvisée. « - Héeeeeeeeééé ! Mon pote !! Mais qu’est-ze que tu fais là ?! Buahahahaha ! »
Ignorant encore une fois l’appel de notre pauvre ami herboriste, il sortit de l’auberge sans dire un mot. Alors qu’il marchait dans les rues, à peine éclairées par la lumière de la lune, et qu’il se dirigeait vers la sortie, un frisson lui parcouru l’échine. Il s’arrêta net dans sa marche, n’osant plus faire le moindre petit geste. Une ombre se trouvait derrière lui, et une lame était placée à côté de son visage, elle touchait pratiquement sa joue. « - Cette épée… Margaretha n’est-ce pas ? - Hihihihihi, tu ne pensais quand même pas pouvoir nous échapper plus longtemps, petit Eremes ? - C’est donc toi que j’ai aperçue dans la forêt à l’ouest il y a quelques jours, ainsi qu’au marché hier soir. Je savais que quelque chose n’allait pas, je pensais néanmoins que se serait Seyren qui me retrouverait. - Disons qu’il a d’autres choses à faire, maintenant désolé pour toi mais… Il est l’heure de mourir ! » L’assassin était une femme du nom de Margaretha. Elle arborait une longue robe noire en tissu ainsi que des bottines avec de petits talons. Elle portait des sortes de collants, et ses cheveux blonds étaient attachés en arrière à l’aide de barrettes pour former un chignon. Elle était équipée d’une épée longue et fine, dont la garde était de couleur rose et verte.
Eremes s’accroupit brusquement afin d’éviter la décapitation, il fit une roulade en avant et se releva face à son adversaire avant de sortir ses dagues. « - Je suis impressionnée, cependant tu connais déjà l’issue de ce combat, tu ne peux pas me battre. Laisse toi faire et on gagnera du temps tout les deux, cela t’évitera des souffrances inutiles. »
Ce dernier ne prêta aucune attention aux paroles de son agresseuse et fonça droit sur elle. Celle-ci effectua un coup d’épée horizontal mais notre ami passa au travers, encore une fois à l’aide d’une roulade avant, et se retrouva derrière sa cible. Il avait profité de ce mouvement pour essayer de lui taillader le ventre mais cette tentative fut vaine. De plus, lorsqu’il se redressa, il pu constater une entaille horizontale au niveau de ses pectoraux. Il se retourna, mais la rue était vide. « - Hihihihihi, je dois avouer que tes capacités n’ont pas régressées, même après tout ce temps. »
A peine eu-t-il le temps de lever le yeux au ciel qu’une silhouette s’abattit sur lui depuis les airs. Eremes était allongé sur le dos, et son ennemie assise sur lui. L’un de ses bras était bloqué, le long de son corps, par la jambe de Margaretha. Cette dernière avait prit soin d’immobiliser le deuxième en lui plantant son épée dans l’avant-bras, comme cloué au sol. « - C’est fini, petit Eremes. »
Ce dernier ferma les yeux, il savait que de toute façon il n’était pas de taille à affronter cette femme, et était prêt à accepter son sort. Alors que Margaretha s’apprêtait à lui trancher la gorge à l’aide d’un petit couteau sortit de ses bas, un bruit retentit dans la rue. « - Oh mec ! T’es en train de te taper une fille en pleine rue comme ça ! Tu remontes dans mon estime ! - C’est lui ton ami ? Il a l’air d’aller bien.».
Les deux hommes approchèrent, Margaretha se releva et reprit son sabre en main, laissant Eremes se redresser et reculer un peu. Son bras coulait le sang, il tenait la blessure fermement et essayait de faire pression dessus à l’aide de sa main. Zieth arriva à côté de lui et lui donna une sorte de bandage enduit d’une substance douteuse. « - T’en fait pas, c’est assez efficace, ça va arrêter l’hémorragie et désinfecter la blessure. En plus ça peut aussi accélérer le processus de guérison, mais ça j’en suis pas sûr, j’ai jamais compris comment ça marche ce truc. »
Le deuxième homme fit face à la femme à l’épée. « - Un uniforme de soldat, une petite cape sur le dos, tu es un haut gradé dans cette ville non ? - Azzan Jeranus, capitaine de la garde de Mibhel, pour vous servir. - Jeranus Azzan… ? Je te connais… Oh oui je te connais, tu viens d’Insania n’est-ce pas ? - … - Hihihihihihi, dire qu’un valeureux guerrier tel que toi se retrouve ici, c’est une bien triste fin. »
Le capitaine sortit sa lame de son fourreau et releva son bouclier. « - Je vous demanderais de partir, mademoiselle, je ne voudrais avoir à vous abattre. »
Margaretha fixa ses trois adversaires et recula de quelques pas, avant de se retourner et de se diriger vers la sortie de la ville. « - Tu ne paie rien pour attendre petit Eremes, ton heure viendra tôt ou tard tu sais ! »
La silhouette de l’assassin disparue dans la nuit, les trois hommes restèrent un moment sur leur garde avant de se mettre lentement au repos. Zieth et Azzan regardaient le chasseur avec un air interrogateur, attendants qu’il leur explique la situation. Ce dernier ramassa ses dagues, enclin à donner quelques détails : « - … Cette femme, c’était Margaretha Solin, un des cinq plus grands assassins du Royaume. »
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| | | Aiko Propriétaire du MMal ♥
Nombre de messages : 3925 Age : 36 Localisation : quelque part dans les méandres de mon cerveau... Lisez-vous les scans ? : Oui Date d'inscription : 04/11/2008
| | | | Nocciole Cookie Bro'
Nombre de messages : 565 Age : 32 Localisation : Gard Lisez-vous les scans ? : Oui Date d'inscription : 07/08/2011
| Sujet: Re: La Noisette Magique Ven 12 Juil - 19:18 | |
| Content que ça te plaise ^^
D'ailleurs c'est inspiré de beaucoup beaucoup beaucoup de choses (jeux vidéos, manga etc.), parfois c'est subtil et parfois pas, donc y a des chances que vous reconnaissiez des petits trucs (noms de villes ou de persos, style de combat, caractère...).
Je vais essayer de continuer ça dès que je pourrais =)
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| | | codeto Ero Sennin
Nombre de messages : 9254 Date d'inscription : 21/11/2009
| Sujet: Re: La Noisette Magique Sam 13 Juil - 23:27 | |
| J'attendrais qu'on entre un peu plus dans le sujet avant d'émettre un avis.
Mais pour le moment j'aime bien c'est sympa.^^
Margaretha Solin et les plus grands assassins du monde... C'est le genre de détail qui accroche .
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| Sujet: Re: La Noisette Magique | |
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| | | | La Noisette Magique | |
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